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Méninges nomades
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Méninges nomades
30 septembre 2011

INTRODUCTION | LA PRISON, MAIS POURQUOI ?

La définition d’un thème de recherche, en deuxième année de DSAA, est une tâche difficile à accomplir, en particulier lorsque vous vous reconnaissez dans la philosophie : « as long as you don’t choose everything remains possible »1. C’est donc initialement sous la forme d’une longue liste, que ce sont présentées mes premières propositions de thèmes de recherche, en fin de première année. Parmi ces sujets potentiels, deux mots – univers carcéral – rapidement mis entre parenthèses, pour plusieurs raisons. En effet, bien que le sujet me soit rapidement venu à l’esprit – et sans que je ne me l’explique rigoureusement –, c’est tout aussi rapidement que je l’ai écarté, tant l’idée d’aborder le thème de la prison semblait un défi difficile à relever. Et pour cause : la prison est, de par sa fonction, un lieu clos, maintenu à l’écart de la société et donc difficile d’accès, pour lequel on dispose de peu d’images, de peu d’informations. Elle appartient, aujourd’hui encore, à la grande famille des sujets tabous. Mais en y réfléchissant davantage, il m’est apparu que ce sujet, immédiatement classé comme « inabordable » par mes soins, était peut-être justement très exactement celui à aborder en tant que thème de recherche. Parce que l’on voudrait la rendre relativement invisible, la prison entre effectivement en contradiction avec le principe même de la communication visuelle, et c’est dans cette confrontation que se situe, selon moi, l’intérêt d’un tel sujet.
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1 Jaco van Dormael, Mr. Nobody, 2009

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